Le jardin du Coudray à 35km DU JARDIN DES VIOLETTES La lande sur Eure Orne à retrouver sur face book un jardin nouvellement ouvert au public et un jardinier extraordinaire (sur rdv) Lio (ne pas confondre avec le jardin " le clos du Coudray" 76, maintenant fermé, rien à voir.) C'est en compagnie de nos amis de jardin,Catherine Éric ,florence , marie madeleine et jean claude, de nous avons fait et notre deuxième visite au jardin du coudray . LE JARDIN DU COUDRAY DE LIONEL JANNET CLIC ICI Ouverture du Jardin du Coudray Les : 8/9 et 29/30 juin 21/22 septembre 19/20 octobre À partir de 14h30 À bientôt |
c'est la vue du coté campagne une atmosphère que j'aime toute en rigueur et simplicité; |
les lonicéras font le dessin du jardin |
les escaliers vu de dos, un travail de titan cet hiver, bravo lio, qui a dit qu’on avait rien à faire au jardin en hiver ? |
un parking de gravier transformé en une superbe jardinière très généreuse |
un très bel article du perche clic ici
Au Coudray, un labyrinthe de verdure géré de main de maître
Se décrivant comme un « boulimique de plantes », Lionel Jannet travaille depuis 30 ans pour faire du Jardin du Coudray un espace remarquable. Rencontre.

Subtilement aménagé, avec des roses, des plantes vivaces, des couleurs vives… 3 000 m2 de verdure aux multiples chemins débouchant chacun sur des surprises visuelles. Un labyrinthe où toutes les voies sont bonnes à prendre.
Expression artistique
Lionel Jannet ouvrait à nouveau son portail les 2 et 3 juin dans le cadre de l’opération nationale Rendez-vous aux jardins. Comme d’habitude, les visiteurs se sont succédé, contemplant le travail du jardinier, posant des questions. Ensuite, c’est la passion qui parle. Il n’y a aucune étiquette mais Lionel Jannet connaît tout sur le bout des doigts. Il décrit ainsi les plants et les plans de son jardin, sa composition. Ici des plantes coulantes sur le sentier, là-bas des buissons raides arrêtant leur progression, le tout avec une profondeur de champ et une dynamique visuelle.
Au Jardin du Coudray, il y a ainsi un goût prononcé pour les couleurs vives : orange, jaune, rose, rouge… Il faut que ça marque ! « On peut même faire des nuances de vert, c’est infini », détaille le jardinier paysagiste professionnel. Une anarchie sous contrôle, une rupture avec les codes classiques qui a séduit les journalistes spécialisés, visiblement peu habitués à une telle audace dans la composition…

Un lieu unique
Il faut dire que Le Coudray est unique, Lionel ne s’étant inspiré d’aucun jardin. « Je suis resté dans ma bulle, sourit-il. Si c’est beau et que le message est sain, tout est permis. » Toutes ses idées sont sorties des livres de botanique qu’il a avalé et retenu. « Il faut être visionnaire et un bon connaisseur des plantes, les aimer, savoir les placer là où elles seront le mieux selon le sol, le vent, le froid, la lumière… » Lionel avait un talent qui ne demandait qu’à germer.Le déclic a eu lieu au décès de son père. Agé de 18 ans, il commence à jardiner… C’était il y a 30 ans. Au fur et à mesure des années, il rencontre des professionnels, se fait un réseau, on l’invite sur des stands lors de salons. Un parcours qui arrive aux oreilles de journalistes de magazines nationaux consacrés aux jardins. Et l’écho des articles qui en découleront a un peu forcé notre jardinier à s’ouvrir au public, en 2015. « A un moment, quand on a fait quelque chose de beau, on a envie de le partager, de ne pas le garder pour soi, se rappelle-t-il. Et cela me remplit de bonheur de le montrer. »

Laisser faire la nature
C’est beau et c’est sain. Lionel met ainsi un point d’honneur à souligner qu’il ne traite pas les végétaux. « La nature se débrouille pour bien faire les choses. Le plus beau jardin, c’est la nature ». Et il ne s’y consacre que deux jours par semaine. Son secret ? Tel un sportif – il fait de la natation -, « il faut effectuer le bon geste au bon moment ».
